Contrairement à d’autres religions, le judaïsme ne fait pas de prosélytisme. Cependant, la conversion au judaïsme est ouverte aux personnes non-juives animées d’une motivation sincère et prêtes à respecter les lois de la Torah. Dans le cadre de ce site, vous pourrez trouver des informations claires et précises sur ce sujet, présentées par le Rav Yona GHERTMAN, auteur d’ouvrages de référence sur la conversion et spécialiste reconnu dans ce domaine.
Le premier tome de l’ouvrage du Rav GHERTMAN sur la conversion au judaïsme.
Le second tome de l’ouvrage du Rav GHERTMAN sur la conversion au judaïsme.
Regardez les vidéos pédagogiques du Rav au sujet de différents thèmes liés à la conversion au judaïsme (premières démarches ? Quelles coutumes choisir ? Faut-il apprendre l'hébreu pour se convertir ?, etc.)
Tous les écrits pour vous aider à comprendre la conversion au judaisme.
De formation universitaire (titulaire d’un doctorat en Droit), Rav Yona GHERTMAN s’est tourné vers des études de Kodech, à la Yechiva, puis au Collel de Nice (CEJ), où il étudie encore aujourd’hui. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le judaïsme, dans lesquels il puise parmi les sources traditionnelles, qu’il présente d’une manière structurée et pédagogique au public francophone.
Aujourd’hui marié et père de quatre enfants, il partage son temps entre l’étude, l’enseignement de la Torah, et le rabbinat, où il s’occupe notamment des conversions au judaïsme.
Les questions qui peuvent vous aider à y voir plus clair.
Selon la Halakha (loi juive), une personne est juive si sa mère l’est également (cf. le lien suivant). Ainsi une personne de père juif, mais de mère non-juive n’est pas considérée comme juive et devra passer par une conversion au judaïsme si elle désire le devenir. A l’inverse, une personne de mère juive mais de père non-juif n’a pas besoin de se convertir.
Tout le monde peut se convertir au judaïsme, quel que soit son milieu d’origine. Il n’y a aucune ségrégation dans l’acceptation des candidats à la conversion.L’important est d’accepter de recevoir pleinement la Torah en suivant sérieusement ses lois (mitsvote).
Les avis des autorités rabbiniques sont partagés sur cette question. Cela dépendra donc du Beth-Din (tribunal rabbinique) qui effectuera la conversion. A noter qu’une conversion dans l’Etat d’Israël pour un candidat venant de France n’est en pratique possible que pour un candidat de père juif.Personnellement, il me semble qu’il ne devrait pas y avoir de différence, le seul critère pour l’acceptation d’un non-juif dans le peuple d’Israël devrait être sa sincérité dans sa volonté de respecter la Torah. C’est ce que j’explique dans cette conférence.
Cela dépend de plusieurs facteurs. De manière générale, plus l’investissement du candidat à la conversion est important, moins la conversion sera longue. Ainsi, une personne qui va juste le Shabbat matin à la Synagogue en suivant un cours par semaine pourra mettre plusieurs années à être convertie.
Une autre personne allant tous les jours à la Synagogue et suivant plusieurs cours par semaine pourra être convertie en un an et demi (donnée approximative). Le point commun est l’appréciation du Beth-din (tribunal rabbinique) qui se renseignera souvent auprès du Rabbin suivant le candidat à la conversion.
Si le conjoint n’est pas juif, il faudra impérativement que la volonté de se convertir soit commune au couple. Dans le cas contraire, la conversion ne sera pas possible. Si le conjoint est juif(ve), le Beth-Din (tribunal rabbinique) ou le rabbin en charge des conversions devra déterminer quelle est la motivation du candidat : Si la motivation est de se convertir par amour pour son conjoint, la demande sera rejetée.
S’il s’agit en revanche d’une volonté d’intégrer le peuple juif afin de respecter pleinement les mitsvote (lois de la Torah), la demande peut être acceptée. Dans ce dernier cas, le Beth-Din ou le rabbin en charge des conversions donnera des instructions quant à une période de séparation obligatoire entre les conjoints.